COMES 66

Messe célébrée par l'abbé Martin Gabet à 11H

Puis repas tiré du sac et partagé.

Une occassion pour les descendants des habitants de COMES de se retrouver.

Et pour la famille Argelès de faire une cousinade en souvenir pour notre génération de nos arrières grand-parents tous deux nés à Comes.

Venez nombreux.

Lettre à tous les descendants de la famille ARGELES.

Dimanche je suis allé à Comes où avait lieu la messe inaugurale de la chapelle Saint Étienne dont la restauration vient d’être terminée. La cérémonie était présidée par l’évêque de Perpignan Monseigneur Marceau.

A l’issue de la messe les descendants des familles de Comes se rendirent au cimetière pour jeter des pétales de fleurs sur l’emplacement des tombes dont il ne reste plus rien. Chaque envoi de fleurs été précédée par le nom de famille des descendants , j’étais le seul à représenter la famille ARGELES.

Pour ce qui est de l’église elle a été pillée dans les années 50, même le retable a été volé.

A l’issue de la messe la mairie d’EUS a offert un apéritif. Puis nous avons pique-niqué.

Comme pratiquement à chaque fois que nous montons à Comes la tramontane souffle. Le paysage était magnifique, le Canigou particulièrement enneigé.

Le dernier membre de notre famille né à Comes est Augustin ARGELES notre arrière-grand-père pour ceux de ma génération .Il était né le 5 août 1857 décédé en 1919 à Perpignan. Par contre son père Michel est né et enterré à Comes il a vécu de 1810 à 1867.

L’arbre généalogique de la famille ARGELES est assez complexe car il y a eu beaucoup d’enfants par exemple pour Augustin ils étaient huit enfants.

Pour le moment je suis remonté jusqu’en 1729 et 1737 pour les deux branches puisqu’à un moment donné deux ARGELES qui devait être cousins éloignés se sont mariés. Ces ancêtres étaient des contemporains de Louis XV.

Je pense que vous savez que la maison familiale était la seule encore habitable de cet hameau en ruine hormis l’église.

Or j’ai appris à cette occasion qu’un incendie avait détruit cette maison. La relation en est faite dans un article de presse que je joins à cet envoi.

Le berger vit actuellement dans un mobilehome qui est incongru dans ce paysage.

Ce regrettable incendie a dû voir détruire l’immense table de la famille ARGELES qui avait été fabriqué à l’intérieur de la maison pour accueillir cette famille nombreuse.

La visite de ce village nous fait imaginer la vie de ses bergers dont à la révolution le curé de Comes répondant à une interrogation des autorités répondait il n’y a pas que des pauvres à Comes mais il n’y a pas de mendiants.

La sécheresse, le manque d’eau a mis fin à la vie de ce village en 1928. Depuis les années 50 il est seulement habité par un berger qui occupait notre ancienne maison familiale.

ROBERT RIVES

LE 3 JUIN 2013