COMES 66

COMES 66

HISTOIRE


ETUDE HISTORIQUE

L'étude historique qui a été réalisée permet de constater, dès l'origine, les liens très forts entre EUS et COMES.
Dans le texte ci-dessous l'on constate que BERA Ier de Barcelone un fils qui s'appelle ARGILA, peut-on en déduire qu'il s'agit de l'origine du nom d'Argelès qui a évolué dans le temps ?

 

Le territoire d’Eus était compris dans l’alleu de Coma ou de Comba, premier franc-alleu créé après la reconquête carolingienne par Bera Ier de Barcelone, comte de Razès et de Conflent (790-820), fils de Guillaume comte de Toulouse. A la mort de Bera en 844, tous les biens sont donnés à ses enfants dont Argila, nouveau comte du Conflent (844-845) et Rotrude, épouse d’Alaric, comte du Roussillon-Empories . L’alleu est par la suite vendu par Rotrude à son fils Auriol en 846 avec tous les biens et propriétés. A partir du IXe siècle, la commune d’Eus est traversée par la Via Confluentana ou Strada Confluentana , qui reliait la ville d’Illiberis (Elne) à la Cerdagne. Son existence actuelle est attestée par les données archéologiques, avec une portion probablement située à proximité de la voie ferrée et de la route nationale 1164 . Le village d’Eus apparait pour la première fois dans les sources historiques en 929, avec la vente de casals, qui désignent de grandes maisons en catalan . Au Xe siècle, la graphie employée pour le village est Elzina du latin Ilex, signifiant chêne vert ou yeuse . C’est au siècle suivant que les comtes de Cerdagne héritent de l’alleu de Coma , dont Guifred de Cerdagne qui effectue par l’intermédiaire de son testament daté de 1035, la donation du lieu à son fils l’archevêque Guifred . De plus, le document témoigne de l’existence de l’église Saint-Etienne de Comba (autre terme pour désigner Coma),  qui est également héritée. A cette époque, le village d’Eus apparait sous le nom d’Ylice.

 

Plusieurs fortifications sont attestées à Comes à l’époque médiévale, notamment l’église remaniée au XIe siècle, qui serait le principal vestige d’un donjon daté du IXe siècle . De plus, le hameau a été fortifié et comprenait une enceinte actuellement disparue, ainsi qu’une tour, dont les ruines sont encore visibles. (Voir photo sur le blog)

 

Le hameau de Comes (Coma en catalan) est indiqué en 1305 dans un testament de Guifred comte de Cerdagne laissé à son fils l’archevêque Guifred, évoquant la présence de fortifications et l’inféodation du « castrum » par le roi d’Aragon Jacques Ier. De plus, le domaine agricole situé au nord-est de Comes portant le nom de « vilar d’Estanyills est donné en fief. Ce domaine possédait une église dédiée à Saint-Martin, dont il ne reste actuellement plus aucun vestige . On retrouve fréquemment le nom de ce domaine agricole dans les recherches généalogiques ainsi que dans les recensements.

 

La période du XXe siècle est marquée par une grande sécheresse sur le territoire d’Eus, notamment à Comes où la pénurie d’eau entraina l’exode de la population entre 1921 et 1928. Abandonné, le hameau fait l’objet de nombreux pillages entre 1938 et 1945. Les pierres qui ont servis à construire les habitations ont été récupérées afin de construire de nouvelles maisons en plaine. En 1950, le retable de Saint-Etienne est volé et les croix ainsi que les stèles du cimetière sont pillées. Il ne subsiste actuellement qu’une unique stèle ainsi que quelques pierres qui soutenaient les croix.

 

 


14/10/2020
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1756 DON FRANCOIS, Marquis de LLUPIAS seigneur de COMES

HISTOIRE-DE-COMES

 

 


15/07/2020
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Conférence de 2014 sur les soldats de Comes en 14/18

Catllar : Grande Guerre : le hameau de Comes n'a pas été épargné

 

Il y a 100 ans, toutes les familles ont été touchées par la mobilisation des jeunes du hameau. Jacques Marmayou retrace les vies de ces bergers devenus soldats le temps d'une guerre.

Passionné d'histoire et de généalogie, Jacques Marmayou, dont la famille est originaire de Comes, épluche depuis des années les documents les plus divers et écume les archives sur le village de ses ancêtres. Samedi 22 novembre, il présentera à Catllar une conférence sur les jeunes gens du village mobilisés durant la Grande Guerre, résultat d'une année de travail acharné. "J'ai recensé 9 jeunes mobilisés, explique-t-il. Ce pourrait paraître peu, mais le hameau était petit. Toutes les familles, elles étaient une quinzaine, ont été touchées . Les hommes de 20 ans et plus sont partis à la guerre, d'autres, ceux des classes 1911 et 1913 étaient déjà sous les drapeaux en tant qu'appelés. A la fin du conflit Comes a troqué ses bergers et ses cultivateurs contre des héros médaillés et cités. Mais des héros gazés et estropiés à vie".

Archives, documents personnels

Pour retrouver les traces et la vie sur les terrains d'opération de Jacques, Ferréol, Dominique, Jean-Baptiste, Joseph et leurs copains d'école, le chercheur s'est rapproché des descendants de ces Poilus dont 4 sont morts au front. "J'avais moi aussi des documents de ma famille, confie Jacques Marmayou, des lettres des cartes postales, toujours des documents très émouvants. Les autres familles m'ont également confié des archives personnelles. Pour compléter mon travail de recherche, je me suis encore rapproché des documents militaires comme les Journaux de marche et opérations des régiments où l'on explique le quotidien des soldats"

Conférence à Catllar

Autant de documents patiemment collectés, sourcés et commentés qui font aujourd'hui l'objet d'un livret richement illustré, qui sera présenté ce samedi au cours de la conférence. Si celle-ci se tient à Catllar, c'est que l'histoire du hameau de Comes est étonnante. "Historiquement, poursuit le conférencier, Comes qui faisait partie du canton de Sournia a été rattaché administrativement en 1828 au village d'Eus. Le hameau est passé du Fenouillède au Conflent. Les familles de bergers ne l'ont jamais accepté. Et dans les années vingt, alors que l'élevage devenait de plus en plus dur, que les aléas météo ont endommagé les cultures et les pâturages il a été abandonné. La guerre aura été un accélérateur radical de ce dépeuplement. Les habitants ont tous abandonné leurs maisons et la plupart ont rejoint, non pas Eus, mais Prades, Vinça et surtout Catllar. C'est dans ce village que j'ai trouvé le plus grand nombre de descendants des Poilus de Comes".

Samedi 22 novembre à 17 h salle des fêtes de Catllar conférence exposition "Comes hameau d'Eus dans la Grande guerre" par Jaques Marmayou. 

 

 

 

 


16/01/2020
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Histoire de Comes

Histoire

Le territoire de Cômes ne possède pas de vestiges de l'époque préhistorique. Nos lointains ancêtres ont pourtant vécus dans les collines du Conflent, qui étaient pour eux idéales (boisées, proches de la plaine, douces au climat). Quelques autres communes des environs possèdent, en guise de preuve, des dolmens ou menhirs, bien que l'érection des mégalithes soient apparue assez tardivement (-2200).

Par la suite, ni les celtes (-500), ni les romains (-121), ni les wisigoths n'ont laissé de traces sur le territoire de Cômes. Après l'Invasion sarrasine et le dépeuplement du Roussillon, c'est Charlemagne qui parvient à prendre cette région (811) et qui la pacifie. Commence alors l'ère chrétienne, et avec elle la multiplication des églises rurales. C'est ainsi qu'apparu le village de Cômes.

Le village est mentionné pour la première fois très tôt, en 844 (soit 33 ans après la conquête du Roussillon par Charlemagne). Son église, St Etienne de Cômes, semble avoir été construite dans le courant du XIIe siècle. Il s'agit d'un édifice à nef unique, voûtée en berceau et terminée par une abside semi-circulaire. Elle possède un clocher mur à deux arcs au dessus du mur Sud. La paroisse, elle, n'apparaît qu'en 1218.

Par la suite prospère, ce village a subit une désertification rapide dans les années 30 dû à la sécheresse. Le lieu est aride et les villageois ont de tout temps utilisés des citernes pour maintenir un bon niveau d'approvisionnement en eau par les pluies. Malheureusement les pluies se sont espacées et les sources se sont peu à peu taries, entraînant un exode des habitants vers des lieux mieux alimentés, plus bas dans la vallée. Les derniers villageois ont quittés le village avant la deuxième guerre mondiale.

Cômes s'est officiellement uni à Eus en 1828.

 

Au ixe siècle, Comes est une possession de Rotrude, fille de Berà, comte de Barcelone, qu'elle transmet ensuite à son fils Auriol en novembre 844. Le territoire est ensuite inféodé aux comtes de Cerdagne puis, en 1305, à Pons de Caramany.

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1378 1720 1767 1774 1789 1793 1794 1796 1800
5 f 9 f 61 H 12 f 10 f 55 H 70 H 47 H 72 H
1804 1806 1820 1826 - - - - -
69 H 79 H 82 H 86 H - - - - -
(Sources : Jean-Pierre PélissierParoisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographiquevol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

 

 

 


17/06/2019
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